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De la Polynésie à la Famille Suricate : le parcours d'une adoption de l'océan Pacifique au continent africain
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17 décembre 2010

Mercredi 8 décembre c’est parti

La nuit a été courte chez Claude-Marie. Arrivés vers 23h, nous en repartons à 5h pour  l’embarquement de Corine à 5h30. Et oui, souvenez-vous, elle décolle 1 heure avant Alain, à 6h30. Alain enregistrera les 2 gros bagages sous son nom pour éviter à Corine de « promener » sa valise entre Orly et Charles De Gaulle. La séparation se fait dans l’agitation et avec de l’avance sur l’horaire.

La température extérieure affichée est de 1 à 3°. Il pleut. Le périphérique parisien est encombré ( !) et pendant que j’écris, je ne vois pas passer le temps.

8h52. La navette qui nous mène d’Orly à Charles de Gaulle est silencieuse. Chacun dans son coin doit espérer arriver à temps pour le prochain vol. Ou bien finit sa nuit, ou bien les 2 ? En ce qui me concerne, si je rate le départ pour Bangui, je devrai attendre la semaine prochaine pour partir……..Impossible, impensable. Alors je me répète qu’avec toutes les prières et les pensées positives de tous les amis qui nous soutiennent et nous accompagnent dans notre périple, j’arriverai à temps.

Le chauffeur multiplie les astuces : sur la voie de droite, il sort du périphérique pour rentrer tout juste après. Nous gagnons ainsi de nombreuses places, le tout au ralenti.

8h55 Alain a sans doute atterri. Je n’ose pas briser le silence de la navette pour l’appeler. Je dois rester calme et confiante. Il me reste 1h05 pour embarquer. La compagnie aérienne prévoit 45 mn de trajet sur internet, le chauffeur, lui, a annoncé 1h. Tout va bien se passer, nous ne portons que du positif.

L’aéroport est en vue. Puis je mets les deux pieds au sol. Tout va pour le mieux.

Je bénis le beau moustachu qui derrière son comptoir d’enregistrement, s’est débrouillé pour m’asseoir à côté d’Alain : lors de la réservation sur internet, je n’avais pas eu de n° de place attribué.

Nous nous sommes déjà appelés mais pas encore retrouvés. Cela ne saurait tarder, après le passage de la douane.

Que de bénédictions nous comptons déjà ! Les situations ont été résolues chacune en son temps, à un bon rythme. Nous en ajouterons une de plus et de taille : le lendemain de notre arrivée à Bangui , nous apprendrons que l’aéroport Charles De Gaulle annulera tous ses départs 1h30 environ après le notre, complètement bloqué par la neige tombée rapidement et en abondance. Nous vous remercions pour tous vos messages d’espoirs qui nous ont atteints alors que nous étions déjà dans les airs.

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